• (Ce poème a été écrit entre 10h et 12h le 17/01/23 pendant que son auteure soit moi était en cours. De base il est sur papier. Mais je le recopie ici pour vous le partager (pas de photo car j'écris très mal)).

    ————————————————————————————————

    {—Froid—}

    Un flocon s'écrase sur le dessus de ma tête.
    Bien vite, mes cheveux se retrouvent entièrement ensevelis.
    Réduisant ma température, annihilant toute chaleur de ma tête.
    Néanmoins, je n'ai pas le choix. Je continue d'avancer, sans répit.

    Un flocon après l'autre. Un monticule de problèmes.
    Mon corps entièrement recouvert semble lesté.
    Une avalanche qui me perds, je ne sais plus qui je hais et qui j'aime.
    Cependant, je n'ai toujours pas le choix d'avancer, avec encore plus de difficultés. 

    Même une fois à l'abri du blizzard, j'ai toujours aussi froid.
    Mon corps et mon esprit semblent congelés.
    Même sans toute la poudreuse sur mon dos, je ploie sous son poids.
    Et pourtant il me semble que la source de ce froid s'est déplacée. 

    Mais au lieu de théoriser, pourquoi ne pas me demander ?
    Le froid n'a pas coupé ma langue, il l'a juste engourdie.
    Soyez certains que je peux vous expliquer
    Croyez-moi, écoutez moi, et vous saurez, car je le dis. 

    Je le jure, regardez-moi dans les yeux,
    Il est indéniable que le problème vient de mon coeur.
    Mais je ne sais pas du tout quoi faire pour qu'il aille mieux.
    S'il vous plaît, dites moi que je pourrais me sentir meilleur. 

    Mon coeur est aussi froid que la glace,
    Mais comme elle il est facile à briser.
    Mais je vous prie de ne pas le retirer pour un mettre un autre à la place
    Ça paraît étrange mais j'aimerai le garder. 

    Même si il est complètement gelé,
    Défoncé, déchiré, fissuré, brisé ou souillé.
    Ce coeur même si fait de glace, je le sais,
    M'appartenait, m'appartient et qu'il m'appartiendra toujours, j'ose l'espérer. 

    Car il est à moi et à moi seule, je le garderai,
    J'attendrai que la glace fonde.
    Car même si vous n'aimez pas, tout restera comme la vie l'a décidé.
    Et ça, je vais le dire à tout le monde. 

    J'ai froid, j'ai toujours autant froid.
    Mais je sais que sa chaleur réchauffera ce qu'il faut réchauffer.
    Car le reste est comme ça à cause du blizzard mais ça reste moi,
    Je ne changerai que ce qui me dérange et pour le reste je suis ainsi et je le resterai. 

    J'ai froid, comme toujours j'ai froid,
    Mais je sais que sa chaleur me réchauffera,
    Car maintenant j'ai décide de ce qui resterait moi.
    Je serai qui je veux et ce que je veux c'est ça. 

    Si vous ne pouvez pas m'aider sans faire de moi ce que vous souhaitez,
    Alors elle sera la seule que je permettrai à jamais de m'aider.

    ————————————————————————————————

    (PDV du poème : Rin Roussel (quelque chose d'insignifiant))

    -> Quel est votre passage préféré ? Avez-vous aimé ? Selon vous, qu'est-ce que le froid représente ?

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  • (Basé sur "The Last Revolver" par Mothy/Akuno-P)

    "Toi, la personne se trouvant devant moi... Tu es maintenant ma cible."

    Adieu...

    Pensa la jeune femme, son arme braquée sur l'homme devant elle.

    Adieu à l'homme que j'aime...

    "Si nous pouvions le refaire, j'aimerai retourner voir les feux d'artifices en été, mais je sais qu'une telle chose est dorénavant impossible."

    Déclara-t-elle en tentant de ravaler ses larmes.

    Avant tout cela, le chef de cette organisation, Santa Claus, lui avait donné une vraie arme avec de vraies balles. Donné de vraies missions avec de vraies personnes à abattre. Finis les jeux d'enfants, ces mêmes jeux qu'elle n'avait connu, ayant vécut fort, fort longtemps enfermée seule dans une chaumière au milieu d'une forêt, abandonnée par sa génitrice.

    Elle savait qu'elle devait tirer, qu'elle devait le tuer, elle n'avait pas le choix après tout. Mais alors que de ses yeux coulaient ses larmes, mouillant son visage ne pouvant cette fois dissimuler ce qu'elle ressentait, des souvenirs sont revenus.

    Au printemps de cette année là, il avait rencontré ce "démon" qu'elle était. Sous les cerisiers en fleurs, ils avaient discutés, s'étaient revus (comme par hasard) le jour suivant, puis celui d'après, d'encore après. Ils tombèrent amoureux l'un de l'autres. Mais la jeune femme et le jeune homme étaient, depuis le début, trop différent. Il était du côté de la justice, et elle, une criminelle. En été, ils s'étaient créés pleins de bon souvenirs, allant voir les feux d'artifices ensembles, ils étaient amoureux et ils étaient heureux. Mais la jeune femme et le jeune homme étaient, depuis le début, trop différent. Il était du côté de la justice, et elle, une criminelle. Lors d'une nuit d'automne, ils n'avaient fait qu'un pour la première fois. Mais la jeune femme et le jeune homme étaient, depuis le début, trop différent. Il était du côté de la justice, et elle, une criminelle.

    Et là, en hiver, elle mettrait donc fin à tout ça ? Elle ne le voulait pas. Mais elle le devait. Et alors qu'elle revenait au présent, pointant une arme sur l'élu de son cœur, le visage trempé de larmes, elle remarqua qu'au lieu d'avoir l'air horrifié, surpris, trahi, il souriait.

    Ne sois pas si bête... Je ne suis qu'une criminelle, et je te menace avec un flingue ! Arrête de me faire ce sourire si tendre et chaleureux...

    Pensait-elle, horrifiée par ce qu'elle devait faire. Et dire qu'au départ, seule sa colère l'avait menée sur la voie du crime...

    C'est étrange, c'est loin d'être la première fois que je tire sur quelqu'un, mais c'est bien la première fois que je pleure en le faisant.

    Avait-elle ajouté, mentalement. Cependant, elle se repris et dit :

    "Tu es ma cible. Je suis profondément désolée, mais tu dois mourir.

    - écoutes, tu n'es pas obligée de le faire, on pourrais partir ensemble, dans un endroit lointain, rien que tous les deux, et être heureux ! Je t'aime bordel. Ne fais pas des choix que tu regretteras.

    - Mais je n'ai pas le choix ! Je dois lui obéir !

    - Tu n'es pas obligée d'obéir à ton père !"

    à ces mots, la jeune femme sentit une rage pure l'envahir alors qu'elle lui répondait en criant :

    "Mon père ?! Mais je n'en ait pas ! Tu veux m'embrouille l'esprit, comme tous les autres !

     - Attends, mais tu ne sais pas que-"

    Il ne pût jamais terminer sa phrase, car celle que lui aussi aimait avait appuyé sur la gâchette, et le coup de feu était partit, l'atteignant en plein cœur. Elle s'était laissée guidée par sa colère. En réalisait ce qu'elle avait fait, la jeune femme s'effondra près du cadavre du jeune homme, en pleurant, criant son nom, puis, sachant qu'il lui serait impossible d'oublier ce crime là parmi tous les autres, lui dit en sachant pertinemment qu'il ne l'entendait plus, qu'il avait déjà basculé dans l'autre monde.

    "Si nous pouvions le refaire, j'aimerai retourner voir les feux d'artifices en été, mais je sais qu'une telle chose est dorénavant impossible."

    Elle renfila, séchant ses larmes puis continua :

    "Mais ne t'inquiètes pas, car je vais bientôt te rejoindre."

    Elle pris l'arme, et la pointa sur sa trempe, l'air résigné. Elle aurait tant aimé qu'une telle chose ne se produise jamais. Mais la jeune femme et le jeune homme étaient, depuis le début, trop différent.

    "C'est la dernière arme dont je me servirait."

    Puis, retirant le cran de sûreté avant de poser son doigt sur la gâchette, elle déclara :

    "Si seulement nous pouvions tout recommencer..."

    Elle tira. Mais la mort, elle, ne viens pas.

    "Bonjour, ma chère. Je suis venu te proposer un marché... Incarnation du péché de la colère."

    [Suite in coming]

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  • (Basé sur "And Then The Girl Went Mad - The end of a moonlit tale" par Mothy/Akuno-P)

    Au fin fond de la forêt se trouve une chaumière abandonnée. Au fin fond de la chaumière abandonnée se trouve une petite fille. Elle est tout seule. Ne sais pas quoi faire.

    "Fût-elle abandonnée ?

    - Elle fût abandonnée."

    Murmurent les voix de fantômes d'autres temps. Attendant encore, et inlassablement, la petite fille leur répond :

    "Vous avez tord. Je n'ait pas été abandonnée. Une telle chose ne peux pas m'arriver, n'est-ce pas ?"

    Mais seuls les rires étouffés des fantômes lui répondirent, alors que le vent contiunait de souffler et de refroidir l'habitation.

    Recroquevillée dans un coin, la petite fille laissa son regard se diriger vers la grande fneêtre barricadée où une lègère lumière perce dans un trou entre les planches, elle demanda en regardant par cette mince ouverture vers le reste du monde :

    "Madame la Lune, si il vous plait, pouvez-vous m'éclairer de votre lumière ? Même le soleil ne veux pas de moi, seule dans cette chaumière, il y fait si sombre et si froid..."

    Mais jamais rien ne lui répondit à part des moqueries fantômatiques comme suspendues dans le temps. Le jour suivant, rien ne changea. Encore une fois.

    "Fût-elle abandonnée ?

    - Elle fût abandonnée."

    Murmuraient les fantômes des jumeaux invisibles. Ce jour là, cependant, ce ne fut que mentalement que la petite fille y répondit :

    "Vous avez tord. Je n'ait pas été abandonnée. Une telle chose ne peux pas m'arriver, n'est-ce pas ?"

    Laissez seule et livrée à elle-même, lentement, la petite fille est devenue folle. Alors que quelqu'un glissait encore de quoi mangeait sous la porte, elle demandait encore en désespoir de cause :

    "Quand est-ce que Mère reviendra me chercher ?"

    Mais seules les jumeaux fantômes répondaient :

    "Pathétiquement, attends-elle encore ?

    - Oui elle attends encore, et pour rien."

    Et la petite fille leur répondait :

    "Je n'attends pas pour rien. Je ne suis pas pathétique."

    Mais elle rajouta cette fois-là :

    "Suis-je encore saine d'esprit ?"

    Laissez seule et livrée à elle-même, lentement,la folie s'est emparée de l'esprit de cette pauvre gamine seule dans le noir. Même la lune et le soleil ne l'éclairaient plus.

    Les sourires, les espérances, les larmes et les regrets, elle a commencé à oublier ce que cela était. Quand elle ouvrit les yeux le jour d'après, elle était toujours aussi seule. Avait toujours aussi froid. Et la chaumière était toujours aussi sombre et vide de toute vie à part la petite fille elle-même.

    "J'ai si peur sans mère, je ne peux pas dormir. Même la Lune et le Soleil me détestent. Ai-je fait quelque chose de mal ?"

    Ne faisant que tremebler, recroquevillée sur elle-même, la petite fille entendit encore les mêmes voix fantômatiques :

    "Fût-elle abandonnée ?

    - Elle fût abandonnée."

    Mais cette fois, la réponse fût différente :

    "Peut-être que finalement, c'était cela que Mère voulait pour moi."

    La petite fille se leva lentement, tituba en marchant vers la porte alors qu'on passait dessous son repas. La personne sans visage ni voix avait peut-être de quoi lui ouvrir :

    "Ouvrez-moi la porte ! OUVREZ MOI LA PORTE !"

    Mais peut importe combien de fois elle criait, seules les voix des jumeaux fantômes lui répondaient.

    Les sourires, les espérances, les larmes et les regrets, elle a commencé à oublier ce que cela était. Elle ne riait pas. Ne pleurait pas. Aucun autre sentiment le lui restait, à part ce dernier :

    Une colère incontrôlable.

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  • Tout st dans le titre lol

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  • (Ceci est une fanfiction lrdf qui se déroule 149 ans après les évènements du tome 10 et en ignorant tout le cycle 3)

    Couleuvre était une bonne reine. En tout cas, c'était ce que la plus part des Ailes De Sable pensaient selon les quelques Ailes De Nuit télépathes de Sylvestre. Même si la concernée elle-même admettait qu'ils mentaient parfois.

    La Reine des Ailes De Sable n'avait après tout pris ses décisions pour protéger son clan de Fulminante et des Conquérents. (Et dire que les armées des Défenseurs se battaient contre des Ailes de Pluie... La Reine Colibri avait perdu la tête pour s'allier avec une ordure telle que la Reine Fulminante !)

    Alors pourquoi Couleuvre sentait-elle que son temps était compté ?

    Enfin, de toute manière, je suis certaine que je verrai ma mort venir, grâce au don de voyance de Sylvestre !

    Pensa la reine des Ailes de Sable tout en s'étirant pour la bataille s'annonçant ce jour-là. Les Ailes de Sable et Ailes de Nuit défenseurs contre les Ailes du Ciel et les Ailes de Mer ! Depuis 49 ans que cette guerre durait, Couleuvre était toujours aussi motivée à l'idée de faire payer à cette ordure de Fulminante son envie de conquérir les Royaumes de Sable et de Boue.

    "Votre Majesté ! J'ai un message !"

    Annonça alors un messager en arrivant en volant. Sa reine siffla :

    "Canicule ! Qu'est-ce qu'il y a ? La bataille va bientôt commencer !"

    Le dragon de Sable se posa, s'inclina puis dit :

    "Sylvestre a un message urgent à vous transmettre, une vision qu'elle a eu. Elle dit que vous mourrez aujourd'hui par quelque chose en raport avec le sang..."

    Expliqua Canicule. Couleuvre écarquilla les yeux : son alliée avait prévu sa mort !

    "Vous pouvez disposer... je vais y réfléchir puis nous allons combattre les Ailes du Ciel et les Ailes de Mer !

    En même temps, elle espérait qu'il n'y aurai pas d'Ailes de Pluie parmi les rangs ennemis de cette bataille. Ces derniers, avec leur invisibilité et leur venin, causaient beaucoup de pertes chez ses dragons, ainsi que ceux de Sylvestre et ceux des défenseurs en général. Lichen ne cachait d'ailleurs pas le fait qu'elle trouvait que les Ailes de Pluie étaient vraiment dangereux.

    Après ça, elle réfléchit à la prophétie de Sylvestre.

    On peut changer le destin... Je n'ai donc qu'a me méfier et m'éloigner de ce truc en rapport avec le sang... qui doit donc être Fennec. Elle partage mon sang, car c'est ma fille. Elle a sans doute prévu de me défier et, même à 7 ans*, gagnerai...

    Couleuvre se promis donc de, ce jour là, rester loin de son héritière.

    Après ça, la Reine qui régnait déjà depuis 49 ans sur son clan rejoin ce dernier, sur le champ de bataille, sur le point de livrer bataille. Au loin, vers le Nord-Est, on voyait déjà les silhouettes rouges et oranges des AIles du Ciel à côté. Vers l'Est, des sillouhettes vertes et bleues, les Ailes de Mer, moins nombreux, venaient aussi. Couleuvre en profita pour jeter un coup d'oeil aux soldats Ailes de Sable et Ailes de Nuit conquérents à ses côtés... au Nord, elle voyait déjà les reflets des écailles blanches bleutées des Ailes de Glace d'Engelure qui venaient en renfort. Quant à Lichen, elle et ses Ailes de Boue ne participeraient pas à cette bataille.

    La bataille se lancera peut après et tout se passa comme la dernière... des pertes des deux côtés. Ayant expressément demandé à ses plus fidèles soldats de surveiller attentivement Fennec et l'empêcher de s'approcher, la Reine Couleuvre n'avait aucune raison d'être plus anxieuse que d'habitude.

    Puis, la Reine se retrouva face à un dragon marron. Pas un Aile de Pluie ayant arboré cette couleur comme elle le craignit, mais bel et bien un Aile de Boue. Sur ses gardes car sentant qu'un ennemi pouvait lui sauter dessus d'un moment à l'autre, Couleuvre demanda :

    "Les Ailes de Boue n'étaient-ils pas censés rester au Royaume récupérer de l'assaut des Ailes de Nuit Conquérants et des Ailes de Pluie ?"

    L'Aile de Boue, en position de combat, souris et lui sauta dessus. Couleuvre réagit violement en lui griffant l'épaule et brandissant son aiguillon venimeux... Elle compris à ce moment là...

    "Tu es un TRÂITRE ! Je vis te tuer, tu vas regretter d'avoir trahit ton clan et ton camp en rejoignant ces saletés de Conquérants !"

    L'Aile de Boue répondit par une griffure profonde sur le flanc de l'Aile de Sable. Cette dernire perdait l'avantage.. et se retrouva plaquée au sol par le traître... elle se rendit compte qu'elle pourrais gagner en crachant du feu, ce qu'elle fit.

    ça n'eu aucun effet.

    La peur s'empara pour la première fois depuis des années de Couleuvre, car sa mort arrivait et elle ne pouvait rien faire pour l'éviter à présent... Elle compris alors le réel sens de la prophétie de Sylvestre :

    Quelque chose en rapport avec du sang... cet Aile de Boue ne craint pas le feu. Il est ignifugé car il viens d'un oeuf couleur sang-de-dragon... Ahaha. Ce n'est pas Fennec mais ce traître qui me tueras.

    L'Aile de Boue trancha alors la gorge de Couleuvre qui, dans sa dernière expression, le regardait d'un air haineux, l'acusant de sa traîtrise.

    La Reine Couleuvre des Ailes de Sable était morte.

    La Reine Fennec commençait son règne.

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    *17 ans et 6 mois en âge humain

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